Et si on parlait d'eau...
1 milliard d'hommes, sur cette terre, n'ont pas accès à l'eau potable. Les Cambodgiens font partie de ces "déshérités" de l'eau alors que leur pays disparaît sous les pluies abondantes de la mousson, près de six mois par an.
Les villes ont l'eau courante mais elle n'est pas potable.
Les campagnes n'ont que les fleuves, les rivières et les mares à buffles où puiser l'eau.
D'où l'impérieuse nécessité de forer des puits, d'aménager des bassins ou de remettre en eau les douves des temples, délaissées depuis des décennies, voire des siècles. Outre l'augmentation du stockage de l'eau, ces aménagements permettent, entre autres, le développement des cultures maraîchères.
Afin de lutter contre un taux très élevé de mortalité infantile dû à l'insalubrité de l'eau, une grande opération « Eau potable au Cambodge » est en cours afin d'équiper en filtre à céramique les 10 000 familles du district de Thma Puok, dans le nord-ouest de la province de Banteay Meanchey.
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